dimanche, novembre 15, 2009

Andante


Victoria, ma filleule, me regarde en tournant sur elle-même dans la loge de ma sœur, un soir de représentation au Grand-Théâtre. Ses mains glissent sur le piano de répétition et font résonner quelques notes qui m'ont parues... agiles. La petite grandit et sera musicienne. Une de celles qui n'ont pas peur de dire non et qui vous regardent avec des yeux d'encre alors que votre cœur palpite. Après s'être demandé plusieurs fois quel animal est le plus fort entre le mammouth et l'éléphant, nous partons écouter l'opéra. 
Je suis barbu et vêtu d'une grande veste kaki. Je croise un ami qui me demande si je sors tout juste du maquis. Les autres spectateurs me regardent en se demandant ce que deviendront ces petites filles (ma nièce Emilie fait également partie du voyage) avec un "père" si permissif et très certainement un peu artiste, vu son accoutrement. Ou pire... 
Un peu corse. 
Nous dérobons une tonne de bonbons gratuits et allons sagement nous asseoir à nos places. Des gens âgés se plaignent des petites. Je réponds: Madame, ce sont des enfants. 



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