Gibues, Brésil
C'est très paradoxal. J'ai pris ce matin un avion, pardon un coucou planqué à l'autre bout de l'aéroport, dix minutes de minibus depuis le terminal, pendant lesquelles on passe devant des hangars ou des mecs font brûler des trucs dans des bidons. Après un vol à l'avant de l'appareil, assis face à l'hôtesse, je ne savais pas où regarder, j'arrive à Bareirras. Je croyais que c'était une ville... l'avion a atterri au milieu d'une forêt avec une piste d'atterrissage au milieu. Sur le tarmac, deux minuscules zinc parqués à côté: Je me suis cru dans un film de Pierre Richard quand il a son allergie aux abeilles avec sa chemise qui enfle. C'est là que j'ai enfin rencontré Edmilson qui me drive pendant un mois. Première remarque, il ne parle que portugais. Comme je m'y attendais, je ne pige qu'un mot sur quatre, okay sur dix, quand il parle lentement. Mais ça va, on s'est raconté plein de trucs, il m'a présenté un militant écolo qui tient un garage de vieilles voitures et qui a une jeep avec le Ché peint dessus. Il m'a aussi présenté à un chef des Postes qui connaît tout le monde et qui me demande mille trucs en une minute chrono, à quoi je réponds finalement: Oui! Ah merde il m'a posé une question... euh... Etc. On a fait cinq heures de route pour arriver dans le plus grosse ville de la région, dans laquelle toutes les routes sont en terre, ou en sable. Aubonne est une mégapole à côté. Edmilson insiste pour qu'on aille sur Internet, je dis: Ok mais où ?. A la faculté. Il y a une maison en briques, c'est-à-dire quatre murs, qui s'appelle "universidade", c'est peint sur le mur. Ici les gens viennent suivre des cours par Internet. Donc je suis dans la salle des ordinateurs, entouré de 150 ordinateurs, qui ressemblent à 150 postes de combat. Comme dans Star Wars. C'est ça qui est paradoxal. Après on va aller manger de la viande et boire une bière, dans une buvette où il n'y aura que trois loupiotes et des mecs qui se font des blagues sous leurs moustaches en riant grassement. J'apprends vite, mais j'espère ne pas devoir faire face à trop de questions ce soir...
C'est très paradoxal. J'ai pris ce matin un avion, pardon un coucou planqué à l'autre bout de l'aéroport, dix minutes de minibus depuis le terminal, pendant lesquelles on passe devant des hangars ou des mecs font brûler des trucs dans des bidons. Après un vol à l'avant de l'appareil, assis face à l'hôtesse, je ne savais pas où regarder, j'arrive à Bareirras. Je croyais que c'était une ville... l'avion a atterri au milieu d'une forêt avec une piste d'atterrissage au milieu. Sur le tarmac, deux minuscules zinc parqués à côté: Je me suis cru dans un film de Pierre Richard quand il a son allergie aux abeilles avec sa chemise qui enfle. C'est là que j'ai enfin rencontré Edmilson qui me drive pendant un mois. Première remarque, il ne parle que portugais. Comme je m'y attendais, je ne pige qu'un mot sur quatre, okay sur dix, quand il parle lentement. Mais ça va, on s'est raconté plein de trucs, il m'a présenté un militant écolo qui tient un garage de vieilles voitures et qui a une jeep avec le Ché peint dessus. Il m'a aussi présenté à un chef des Postes qui connaît tout le monde et qui me demande mille trucs en une minute chrono, à quoi je réponds finalement: Oui! Ah merde il m'a posé une question... euh... Etc. On a fait cinq heures de route pour arriver dans le plus grosse ville de la région, dans laquelle toutes les routes sont en terre, ou en sable. Aubonne est une mégapole à côté. Edmilson insiste pour qu'on aille sur Internet, je dis: Ok mais où ?. A la faculté. Il y a une maison en briques, c'est-à-dire quatre murs, qui s'appelle "universidade", c'est peint sur le mur. Ici les gens viennent suivre des cours par Internet. Donc je suis dans la salle des ordinateurs, entouré de 150 ordinateurs, qui ressemblent à 150 postes de combat. Comme dans Star Wars. C'est ça qui est paradoxal. Après on va aller manger de la viande et boire une bière, dans une buvette où il n'y aura que trois loupiotes et des mecs qui se font des blagues sous leurs moustaches en riant grassement. J'apprends vite, mais j'espère ne pas devoir faire face à trop de questions ce soir...
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